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  • 52 - Fiction de faceLire la suite de « 52 - Fiction de face»

    , par Charlie

    « Ce que nous avons tenu pour fantastique, s’offre à nous comme vivant » * Un masque n’éclipse rien, il manifeste. Ce que le masque manifeste est le problème de l’acteur masqué. Parce que celui-ci peut, s’il n’y est pas entraîné, empêcher, retenir, couper cette manifestation. C’est un (…)

  • 1 - Rest In PeaceLire la suite de «1 - Rest In Peace»

    , par Charlie

    Au matin de mon départ m’accueille ce tag dans une rame du RER.
    Ce Rest in peace Charlie posé là cette nuit, me rend méfiant.
    Une impression tenace de sentir l’horreur sur moi.
    Cette photo sale semble dissoudre quelque chose de moi.
    Je suis choqué, comme beaucoup.
    C’est à partir de ce choc (…)

  • 10 - Pak JualaLire la suite de «10 - Pak Juala»

    , par Charlie

    Pak Juala. Sculpteur spécialiste de Barong (celui qui est au sol sur deux bouts de bois). La maison familiale est aussi la mienne pour une semaine. Ici, à Bali, on reste en famille des grands parents aux petits enfants. Chacun sa pièce, et tout le monde côtoie tout le monde tout le temps. (…)

  • 11 - SaladeLire la suite de «11 - Salade»

    , par Charlie

    Le défilé de gens qui viennent voir le maître pour commander des masques, ou vérifier la commande en cours, ou tailler le bout de gras, n’en finit pas. Le bois qui fond sous mes gestes répétés, me rend invisible à tous. Normal, ici on sculpte et moi je sculpte ici.
    Mais pak Juala me parle. Et (…)

  • 12 - CramponsLire la suite de «12 - Crampons»

    , par Charlie

    Sale bête. Du dedans. La petite. Avec ses dents. Sous la peau de peinture, elle creuse, elle n’a pas mangé les dents de bois, mais le nez de bois et la lèvre de bois. Comme moi, elle en mange, du masque.
    Puis l’autre, bête, la rouge là, la grosse. Toujours à m’observer d’en haut avec son (…)

  • 13 - Lécher le boisLire la suite de «13 - Lécher le bois»

    , par Charlie

    Leçon d’affûtage. Pas de machine ici. Deux pierres et de l’eau. Et un touché aigu. Et l’oeil. Puis de la patience...
    Ces outils, qu’on ne trouve qu’ici, sont efficace quand il s’agit de couper. Le scalpel a trouvé des concurrents. Même si Mastercard vous assure un rapatriement soigné, entre la (…)

  • 14 - BaudelaireLire la suite de «14 - Baudelaire»

    , par Charlie

    Mon pouce gauche me lance, rougit par le métal tant de fois controlé.
    Au fil de mes sorties, ma moto me jette sur des chemins improbables.
    Les gravats et les bouddhas.
    Scénographie de la chance où la rouille et l’herbe viennent nous rappeler que la couleur fut.
    Coiffé d’une lumière à (…)

  • 15 - Je suis SèrliLire la suite de «15 - Je suis Sèrli»

    , par Charlie

    Nous sommes plusieurs centaines à marcher vers le temple. Quand les cymbales de cuivre s’arrêtent, les gongs eux, te tiennent en haleine. Saillance de percussions syncopées. Habillé et coiffé par mon Guru (professeur) je me laisse porté par le flux lascif des centaines de tongs qui s’usent sur (…)

  • 16 - CasinoLire la suite de «16 - Casino»

    , par Charlie

    Le coq pisse. Cet homme me montre où se lie la lame à la patte. Il veut m’impressionner. Il est chargé, dans son angle de béton, de réceptionner les perdants. Deux coqs dansent la mort toutes les dix minutes environ. Le défilé de bêtes tailladées, plantées, tremblantes, l’oeil tourné, n’en finit (…)

  • 17 - HiéroglyphesLire la suite de «17 - Hiéroglyphes»

    , par Charlie

    Le temps se dilate. Les centaines de coups de pangot font vite des milliers. Sous le regard de ses copains, celui-ci me résiste, plus gros, plus humide, plus complexe. Mais la connivence est là, il est docile, il s’incline à l’usure.
    Je pense aux acteurs, aux actrices : Vers un théâtre de (…)

  • 18 - DéchetLire la suite de «18 - Déchet»

    , par Charlie

    Les volcans font des plages noires. La mer a rendu l’hôtel. Elle git, la pyramide maquillée. Elle a perdue son sens ? Elle attend, sur le flanc, les saillies de la mer qui la finiront. Le sacré s’en est mêlé, avant, c’est sûr. C’est le jaune qui le dit, la trace dorée, virgule dans le tout (…)

  • 19 - Qui voit quoi ?Lire la suite de «19 - Qui voit quoi ?»

    , par Charlie

    Ce soir là j’atterris à PadanBaï. Cérémonie + danses + Gamelan et... transes. Ce fût une première pour moi. Faut le voir pour le croire. Difficile de rendre une photo correcte, entre la pluie, l’ambiance, et le choc, j’ai pas eu la distance du reporter de guerre... Un métier. Au début, ambiance (…)

  • 2 - Ecole de rueLire la suite de «2 - Ecole de rue»

    , par Charlie

    Ici tout semble organique. C’est l’art de cultiver le fortuit. Ou l’impensable ou l’incalculable. C’est aussi le temps passé à "tomber à la rencontre". Le temps de se perdre au bon moment et au bon endroit.
    La pluie torrentielle arrive en quelques secondes. Elle m’oblige à stopper ma moto sous (…)

  • 21 - MuseléLire la suite de «21 - Muselé»

    , par Charlie

    J’ai changé d’île. Java. Yogyakarta, grosse ville au centre de l’île. Kraton. Palais du sultan. (Vivant le gars !) Il y a des photos qui parlent toutes seules. Là, vu la photo, faut un peu de texte...
    Je suis au premier des deux rangs de chaises en bois qui font face à la troupe. Tout au long (…)

  • 23 - De peauLire la suite de «23 - De peau»

    , par Charlie

    Le soleil de Java ne la fera pas bronzer. Pourtant, elle est de peau. Pas encore peinte. Wayang Kulit. Marionnette d’ombre. L’atelier est simple. Les outils aussi. Les poinçons à scarifier-percer la peau de buffle tannée, sont des rayons de mobylettes. Customisés. Contribution notable à sauver (…)

  • 24 - Papy est mortLire la suite de «24 - Papy est mort»

    , par Charlie

    Il m’accueille dans sa maison oubliée entre deux rizières et quelques palmiers. Des visages trainent, là aussi, dans tous les coins. Faces de bois en attente. Pak Wasano est facteur de masques pour les troupes de wayang orang de la région. Ici, c’est Java : pas les même outils. Plus gros, plus (…)

  • 25 - SyncopeLire la suite de «25 - Syncope»

    , par Charlie

    Aujourd’hui, la pluie. Grosse. La température ne change pas. C’est toujours ça. Avant de partir je mets de côté les bouts de tronc aux nez pointus qui, après la hachette, laissent une tête se présenter. Demain, coups de gouges, glissades de pangutiks. Plus tard poncer... puis peindre.
    Les (…)

  • 26 - Hors la loiLire la suite de «26 - Hors la loi»

    , par Charlie

    Pak wasano met quelques masques. Histoire de me convaincre. Il passe en revue les gueules, mais toujours à la Wasano. Il fait le présentoir vivant. Il est comique, il n’a pas de corps. Je parle de corps d’acteur. Ses gestes maladroits contiennent les traces d’un théâtre qui serait oublié. (…)

  • 27 - Parler propreLire la suite de «27 - Parler propre»

    , par Charlie

    J’ai cru dans un premier temps que cet homme avait ses lunettes négligemment posées sur le menton, genre sale gosse. Mais les élastiques n’aiment pas les lunettes. J’ai alors envisagé la fonction de la chose.
    Mais voila, nous ne sommes pas dans un hôpital mais... dans un restaurant. Tiens, (…)

  • 28 - ArmoiriesLire la suite de «28 - Armoiries»

    , par Charlie

    Ah oui, l’Indonésie est un pays !
    Chez nous le coq, ici, l’aigle. Garuda. Je vous laisse regarder le nombre de symboliques en jeu sur cet oiseau de feu... Au coin d’une rue, ce dernier impose son kitsch. Toujours intéressants les symboles au marteau pilon. Ici il faut unir. Oui mais unir dans (…)

  • 29 - BatakLire la suite de «29 - Batak»

    , par Charlie

    Sumatra nord.
    Le voyage fut un périple. Ça commence par un petit vol avec Asia Airline, spécialiste dans la disparition d’avion. Puis le bus. Cinq heures à base de Klaxon-crève-tympans, de dépassements limites, d’arrêts improbables dans des virages déserts ou des marchés bondés, de cigarettes (…)

  • 3 - Peler les visagesLire la suite de «3 - Peler les visages»

    , par Charlie

    Des techniques indonésiennes de sculptures j’ai appris à peler le bois.
    Peler donc les visages.
    Desquamer.
    Devant cette immense tête, mouillée, pelée, noire... me reviennent les gestes précis et nouveaux qu’il faut envisager pour sculpter.
    Borges a parlé d’un homme qui décida de passer sa (…)

  • 30 - CorneLire la suite de «30 - Corne»

    , par Charlie

    Au bord du lac Toba, pour sculpter, on tape avec une corne sur le dos d’un couteau. Couteau sans manche. D’un bloc d’acier manufacturé. Creux et sec, le son. Saccades. Archaïque, minimaliste, essentiel. Je ne m’essaye pas à cette technique, je regarde, je compare. Benny Silalahi corne donc sa (…)

  • 31 - Un tourLire la suite de «31 - Un tour»

    , par Charlie

    Alternance de routes défoncées et de départementales sans saveur. Passer les hauteurs désertes où l’on égraine le café avant de le faire sécher au soleil. J’ai froid. Redescendre rapide est impossible, le risque d’accident est réel. Je croise des dizaines de ces toits qui me fascinent : la (…)

  • 32 - JakartaLire la suite de «32 - Jakarta»

    , par Charlie

    Gotham city d’Indonésie. Los Angeles à la Blade Runner. Triporteurs style Bangkok. Icí bajaj, là-bas tuk-tuk. La pluie, la pollution, la foule. Ville in-finie de chantiers par dizaines. En hauteur et en largeur. L’ultra riche épouse l’ultra pauvre. Topographique. La saleté le piment le (…)

  • 33 - PortLire la suite de «33 - Port»

    , par Charlie

    Avec une heure trente de bus je commençais à douter... Mais non, les immenses becs des goélettes Makassar sont bien là. Escouades d’espadons crèvent-ciel. Spectacle. Au milieu des coques, les liserets en contraste font lisière entre tirants. D’eau et d’air. Des sacs de je ne sais pas quoi (…)

  • 34 - Petites mainsLire la suite de «34 - Petites mains»

    , par Charlie

    Voici donc une technique qui paye : laisser se présenter les gens et les choses. Alors, dans les méandres imprévisibles du labyrinthe de béton, je marche...
    La ruelle sans interêt entichée de quelques brocanteurs m’offre ce muret de Goleks. Bien maquillées en antiquités ? Peu importe. Elles (…)

  • 35 - Persée ratéLire la suite de «35 - Persée raté»

    , par Charlie

    Aux abords des avenues embouteillées de Glodok qui lui sont interdites, un pousse-pousse flashy cherche en vain les touristes en voie d’extinction.
    Je remonte jalan kaki le Chinatown de Jakarta. Il fait penser à celui de Bangkok qui fait penser à celui de New-york... qui ne fait pas penser au (…)

  • 36 - La villeLire la suite de «36 - La ville»

    , par Charlie

    Des auréoles en cerceaux brunissent la moquette vermillon des bus épuisés. Ça fuit de partout… De musées en musées, on se lasse. Faut payer comptant ses errances. Ses attentes. A coup de jambes de bois, d’yeux plissés et d’acouphènes... À coup de visions répétées à l’infini : millier de femmes (…)

  • 37 - ChicotsLire la suite de «37 - Chicots»

    , par Charlie

    Deuxième phase de travail avec Pak Juala et son fils Kadek. Peintures et finitions. J’ai demandé, avant de partir pour Sumatra, si il y avait un endroit où l’on pouvait trouver des dents de cochons, voila le résultat.
    Les dents (Gigi, prononcez guigui) du phacochère finiront sur le masque que (…)

  • 38 - WarnaLire la suite de «38 - Warna»

    , par Charlie

    Par défit, par jeu, j’ai proposé à mes hôtes une photo d’un masque japonais, histoire de voir ce que ça donne un Balinais qui s’attaque à une copie de masque japonais. "Trés fort" et "J’aime ta gueule" aurait dit Arne Sierens, le Flamand. Nous voila donc en palabre sur la taille, les couleurs, (…)

  • 39 - OrLire la suite de «39 - Or»

    , par Charlie

    Le voila donc le Sidakarya. Ce masque est le dernier de la série utilisé par l’acteur dans le topeng pajegan. Ce théâtre est un rituel durant lequel l’acteur est (souvent) seul et passe plusieurs masques qu’il enfile à vue. Sidakarya signifie "celui qui peut accomplir le rite ", et (…)

  • 4 - GolgothLire la suite de «4 - Golgoth»

    , par Charlie

    Ces statues géantes, plantées à l’entrée des villes importantes, font de moi un petit bonhomme à roulettes. Quand on lève les yeux, celui qui protège sait aussi inquiéter. A la dérive dans le ciel brouillon, prêt au combat, il n’annonce rien qui fasse rire. Ce ciel me semble plus abstrait que le (…)

  • 40 - Francis PongeLire la suite de «40 - Francis Ponge»

    , par Charlie

    Plusieurs facteurs de masques nous rendent visite. Nous planifions des rencontre pour l’année prochaine... Avec le temps et la confiance, s’ouvrent des portes jusqu’alors fermées. Sont décortiquées, les techniques, les significations des gestes des acteurs, les couleurs, les signes ou les (…)

  • 41 - FeuLire la suite de «41 - Feu»

    , par Charlie

    Je suis dans les environs de Gianyar, grande ville avec son marché magnifique, labyrinthe infini pour qui sait voir avec le nez. S’installent devant le temple les premiers marchands de boissons, babioles et ballons pour gamins. Ces ballons scintillants qui viendront nous polluer tôt ou tard. (…)

  • 42 - Lalu postLire la suite de «42 - Lalu post»

    , par Charlie

    Aller retour Denpasar-Jakarta (Institut Français) avant de retrouver Brest la rouge.
    L’épopée du masque en moi ne fait que (très bien) commencer. Les délires à éprouver au plateau ont chargé mon carnet de notes, d’idées, de croquis. Tempête de gens et de lieux qui ont dessiné ma route, je veux (…)

  • 43 - Avec ShakespeareLire la suite de «43 - Avec Shakespeare»

    , par Charlie

    Make Art not War nous dit un mur de Sukawati.
    Retrouvailles avec Bali, équipé des lunettes de Shakespeare.
    Faut voir l’effet sur les camarades.
    Les corps changent, ils s’illuminent. Ce doit être les fruits.
    A moto les épaules se tentent : rigolo.
    Les yeux sourient.
    Et puis la langue.
    Le (…)

  • 44 - TémoinsLire la suite de «44 - Témoins»

    , par Charlie

    Perdre ses repères chaque jour un peu plus pour se caler sur d’autres courbes, d’autres sons, d’autres mots. Question couleurs je sais que le symbolique se fait une place en marchant sur la tête du sens. Mais qu’y faire ? L’idée même du politique se dérobe sous nos pieds nus et il n’est plus (…)

  • 45 - Avec la têteLire la suite de «45 - Avec la tête»

    , par Charlie

    Puisqu’il s’agit d’immersion et non de résidence, je tente d’établir des connexions. Connexions toujours improbables. Le carburant de cette exercice punk : la sérendipité ! La trace énigmatique et millénaire gifle l’immédiateté de nos instincts d’occidentaux. La traversée musclée des charmes (…)

  • 46 - anniverssaireLire la suite de «46 - anniverssaire»

    , par Charlie

    Dans le vif du texte nous élaborons les plans de cette mise en scène où le forain vient taquiner le quatre centième anniversaire de la mort de l’auteur... "Shakespeare c’est comme le bon vin, faut attendre avant de l’ouvrir" me glissera à l’oreille un acteur fatigué mais rieur. Les hypothèses se (…)

  • 47 - PicassoLire la suite de «47 - Picasso»

    , par Charlie

    Nous avons retrouvé une connexion internet.
    Se connecter et se déconnecter : une des astuces de l’immersion.
    Entrecoupées de longues heures de moto, nous avons traversé d’impressionnantes ambiances.
    A l’image des figures de la pièce nous questionnons ces situations que nous pouvons toucher du (…)

  • 49 - SérendipitéLire la suite de «49 - Sérendipité»

    , par Charlie

    Bien sûr la technique : question d’état de corps, de conviction, de centre, de puissance d’arrêt, de motricité...Et cela vaut aussi pour la parole. Shakespeare ne veut pas de cet effet littérature française. Il veut du concret. Il exige des corps et des timbres, des folies et des silences (…)

  • 5 - Le gesteLire la suite de «5 - Le geste»

    , par Charlie

    L’homme ici, sous une tonnelle dans un chemin perdu, sculpte avec patience des pièces qui semblent toutes des chefs d’oeuvre. Le fini du ciseau est brillant et net, le bois ne peut résister à ces gestes qui n’hésitent pas. C’est une émotion faite d’une vision, d’une odeur, et du son de ces (…)

  • 50 - Retour AllerLire la suite de «50 - Retour Aller»

    , par Charlie

    Le paysage est au cœur de la pratique du jeu masqué. Mais il serait plutôt topographique. Dessin d’un topos pour acteur, le graphe s’apparente à l’écrire. Ecrire sans les mots. Idée de grapher donc, de penser le geste du dessin qui, reproduit, fait langage. Ce topo est celui du masque lui (…)

  • 51 - marcherLire la suite de «51 - marcher»

    , par Charlie

    Une partie des personnages de la pièce sont perdus sur cette île étrange de La Tempête de Shakespeare.
    Nous avons décidé de partir marcher dans les hauteurs du Danau Bratan, lac volcanique perché à 2000 mètres.
    Lâcher les motos pour les baskets.
    Le contact de prés avec les plantes, les (…)

  • 6 - TempleLire la suite de «6 - Temple»

    , par Charlie

    Bali est une terre de temples.
    Celui-ci est dans la cour de la maison où j’habite.
    C’est le lieu chargé et étrange au coeur duquel les signes par centaines se côtoient sans fin.
    Animisme oblige, la nature y a ses droits, et le néophyte peut croire à une ruine. Mais non, jamais une ruine de (…)

  • 7 - Le princeLire la suite de «7 - Le prince»

    , par Charlie

    Vingt centimètres de haut.
    Ce jeune prince émerge d’une porte.
    Une machine ne pourrait pas atteindre ce niveau de détail, de finesse, de relief.
    Taillé dans la masse, il n’est qu’une partie d’un décor qu’on a du mal à croire tout droit sorti d’un bout de bois.
    Aucune ligne parallèle, aucun (…)

  • 8 - TruieLire la suite de «8 - Truie»

    , par Charlie

    La bête aux aguets est très grosse, je vois le masque de sa face.
    Sa face de masque.
    Tout est dans l’oeil.
    Je m’interroge par là, par l’oeil. Par l’oeil du masque.
    Un masque ça regarde.
    Avec un oeil sur le côté ça doit pas être facile tous les jours.
    Un oeil cadré de noir. Une coulure (…)

  • 9 - MainLire la suite de «9 - Main»

    , par Charlie

    La main toujours la main.
    L’outil et la main.
    Faut voir le geste : ça glisse sans hésiter sans corriger sans douter.
    Ligne de noir d’abord puis, avec un autre pinceau dans l’autre main, délaver la ligne pour obtenir le dégradé, le relief, le profond.
    Et puis le temps. Tout médite ici.
    La (…)