46 - anniverssaire

Dans le vif du texte nous élaborons les plans de cette mise en scène où le forain vient taquiner le quatre centième anniversaire de la mort de l’auteur...
"Shakespeare c’est comme le bon vin, faut attendre avant de l’ouvrir" me glissera à l’oreille un acteur fatigué mais rieur.
Les hypothèses se confirme : un théâtre d’acteur !
Un théâtre qui ne se clos pas sur lui même. Une épopée méchante et drôle. Une île ronde et des esprits, des puissants et des sans grade. Une levée infernale du magique, dressé entre nos terreurs et nos désirs. Politique.
Nous travaillons sous le Wantilan du temple derrière chez moi. Un préau sacré où nous sommes tenus de travailler en tenue traditionnelle.
La distribution tournante (6 acteurs pour 12 personnages/figures) nous contraint à des circonvolutions magnifiques.
Chacun se fait dramaturge de son parcours de rôles dans la pièce.
Chacun se cherche sur l’échiquier du sens qu’est cette pièce sans limites.
Mais pourtant chacun devra disparaitre sous le fil narratif, sous la ligne de faible résistance qu’est ce principe de distribution tournante.
Les femmes joueront des hommes.
Une figure c’est au moins trois interprètes.
Entrer dans ce théâtre est une affaire particulière. Violente mais drôle.
La traduction de Desprats opère à merveille.
A suivre...